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Photo du rédacteurCéline Arethens

La France, mauvaise élève de l'orientation scolaire

Le ministère de l'éducation nationale a déclaré vouloir poser un cadre national de référence à l'orientation scolaire car la France serait « très en retard » en matière d'éducation à l'orientation.



Pour répondre à cette problématique, le Gouvernement a donc engagé une transformation de l'orientation afin que chaque élève puisse réussir et s'insérer dans le monde professionnel en ayant pour cela accès à une information renforcée et claire, ainsi qu'à un accompagnement individualisé. Cette transformation détaille les objectifs de cette politique à 3 niveaux: national, régional et de chaque établissement. On note des objectifs:

  • sociaux pour lutter contre certaines inégalités et stéréotypes

  • éducatifs afin de favoriser la continuité de parcours

  • économiques pour faciliter l'employabilité de long terme

Cette politique tombe à point nommé puisque suivant une étude du Cnesco (Conseil national d'évaluation du système scolaire), un jeune sur deux se dit comme étant mal accompagné par son établissement scolaire sur la question de l'orientation.

Mais si l'on blâme souvent le système et les établissements scolaires, il ne faut pas oublier que les familles ont également un rôle à jouer dans l'orientation qui constitue une forte source de stress pour les enfants. Celles-ci ont souvent recours à un conseiller privé comme cela a été le cas pour un jeune sur cinq entre 18 et 25 ans en 2018 !


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